Les auteurs : Suzanne O. Bell, Funmilola OlaOlorun, Mridula Shankar, Danish Ahmad, Georges Guiella, Elizabeth Omoluabi, Anoop Khanna, Andoh Kouakou Hyacinthe,
Caroline Moreau
Journal : PLOS ONE
Cette étude a mesuré la sécurité de l'avortement au Nigeria, en Côte d'Ivoire et au Rajasthan, en Inde, en utilisant des données sur l'avortement basées sur la population et provenant d'échantillons représentatifs de femmes en âge de procréer. Les enquêteurs ont interrogé les femmes séparément sur leur expérience de "l'interruption de grossesse" et de "la régulation des règles à un moment où vous craigniez d'être enceinte", et ont recueilli des détails sur la ou les méthodes et la ou les sources de l'avortement. Nous avons opérationnalisé la sécurité selon deux dimensions : 1) si la ou les méthodes utilisées étaient non recommandées et faisaient courir à la femme un risque potentiellement élevé de morbidité et de mortalité liées à l'avortement (c'est-à-dire des méthodes autres que la chirurgie et les médicaments pour l'avortement) ; et 2) si la ou les sources utilisées impliquaient un ou des prestataires non cliniques (ou aucun). Nous avons combiné les informations sur les sources et les méthodes pour classer l'avortement d'une femme dans l'une des quatre catégories de sécurité.