Les auteurs : Sridhar Vedachalam, Luke H MacDonald, Elizabeth Omoluabi, Funmilola OlaOlorun, Easmon Otupiri, Kellogg J Schwab
Journal : Journal of Water, Sanitation and Hygiene for Development, 7(3). Avril 2017
L'eau conditionnée (sous forme de recharge, de bouteille ou de sachet) est devenue un élément important de la sécurité de l'eau dans de nombreux pays à faible et moyen revenu, en raison de sa faible fiabilité et du manque d'infrastructures d'adduction d'eau. Cependant, au fil du temps et d'un pays à l'autre, le programme de surveillance des enquêtes démographiques et sanitaires a classé de manière incohérente les composants de l'eau conditionnée comme étant améliorés ou non. En utilisant les données collectées dans le cadre des enquêtes de suivi des performances et de la responsabilité 2020 (PMA2020) sur les options en matière d'eau dans neuf zones géographiques d'étude dans huit pays, nous avons identifié cinq zones géographiques où l'eau conditionnée constituait l'une des options pour 5 % ou plus des utilisateurs. Dans cette étude, quatre scénarios ont été conçus dans lesquels les composants de l'eau conditionnée ont été diversement classés comme étant améliorés ou non améliorés. L'utilisation d'eau non améliorée était la plus élevée dans les scénarios où l'eau en sachet ou en recharge était classée comme une source non améliorée. Dans les quatre scénarios, la différence dans l'utilisation de l'eau non améliorée comme principale option était la plus élevée (65 %) au Nigeria (Lagos). Cette différence est passée à 78 % si l'on considère toutes les options habituelles. L'élaboration de ces scénarios souligne l'importance de classer une source comme améliorée ou non améliorée dans la mesure globale qui indique les progrès aux niveaux national et international.