Les données relatives aux urgences sanitaires suggèrent que COVID-19 va perturber la santé sexuelle et reproductive des femmes (SRH). En Afrique subsaharienne, qui connaît les taux les plus élevés au monde de grossesses non désirées et d'avortements à risque, COVID-19 devrait ralentir les progrès récents vers l'accès universel aux services de contraception.
Nous avons utilisé des données longitudinales recueillies auprès de femmes présentant un risque de grossesse non désirée au Burkina Faso et au Kenya avant et pendant COVID-19 pour quantifier la dynamique contraceptive pendant COVID-19 ; examiner les facteurs sociodémographiques et les expériences COVID-19 liées à la dynamique contraceptive ; et évaluer les raisons liées à COVID-19
pour non-utilisation de contraceptifs.