Des données récentes suggèrent que les femmes des pays à revenu élevé souhaitaient retarder ou renoncer à la procréation en raison du COVID-19, mais les preuves de l'impact du COVID-19 sur les souhaits de fécondité dans les pays à revenu faible et intermédiaire, en particulier en Afrique subsaharienne (ASS), sont encore insuffisantes. Nous avons examiné comment le quantum et le rythme des intentions de fécondité ont changé au cours de la première année de COVID-19 et évalué l'impact de l'insécurité économique et des caractéristiques sociodémographiques sur ces changements en Afrique subsaharienne. Nous avons utilisé des données longitudinales recueillies auprès de 14 053 femmes du Kenya, du Burkina Faso, de deux provinces de la République démocratique du Congo (Kinshasa et Kongo Central) et de deux États du Nigeria (Kano et Lagos).
15 mars 2023