10 novembre 2017

Évaluation de l'environnement de l'offre de contraceptifs à Kinshasa, RDC : données de tendance de PMA2020

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Les auteurs : Saleh Babazadeh, S Lea, Patrick Kayembe, Pierre Akilimali, Linnea Eitmann, Philip Anglewicz, & Jane Bertrand

Journal : Health Policy and Planning, 33(2). Mars 2018

Cette étude utilise les données recueillies par Performance Monitoring and Accountability 2020 (PMA2020) pour suivre l'approvisionnement en contraceptifs à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), entre 2014 et 2016. Le modèle unique de collecte de données annuelles de PMA2020 offre la possibilité de suivre les tendances en matière de planification familiale qui ne sont pas disponibles auprès d'autres sources en RDC. 

Sur les plus de 200 points de prestation de services de santé étudiés chaque année par PMA2020 (les données ont été collectées en 2014, 2015 et 2016), seuls deux tiers ont déclaré offrir des services de planification familiale. Parmi ceux qui ont déclaré offrir des services de planification familiale, un cinquième ou plus ne l'ont pas fait le jour de l'enquête. Les auteurs ont identifié certains défis clés à la prestation de services de planification familiale en RDC, notamment

  • En 2016, seule la moitié des points de prestation de services offrant des services de planification familiale disposaient d'au moins trois méthodes de contraception (ce qui est une approximation du choix de la contraception) ; et seule une sur cinq disposait d'au moins cinq méthodes.
  • Les contraceptifs réversibles à longue durée d'action, y compris les implants et les stérilets, étaient moins largement proposés et plus souvent épuisés que les autres méthodes, notamment les préservatifs, les pilules et les injectables.
  • Les ruptures de stock de contraceptifs sont fréquentes : en 2016, plus d'un quart des points de prestation de services offrant des services de planification familiale ont connu des ruptures de stock de toutes les méthodes (à l'exception des préservatifs) au cours des trois mois précédents, et deux des trois méthodes les plus utilisées - les implants et les injectables - étaient également les plus susceptibles d'être épuisées.

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